IPSO - Méditerranée (site)
Historique de l’IPSO - Méditerranée
Jean-Claude ELBEZ
2018
C’est dans le contexte local que doit se resituer la création de l’IPSO-Méditerranée. Pour ce faire nous ferons appel à des personnes et des dates.
Tout d’abord Jacques Caïn qui fut une personnalité centrale dans l’univers psychanalytique local lié à la SPP. Il a été longtemps Président du Groupe Méditerranéen de la SPP. En 1985, lors des quatrième Rencontres Psychanalytiques d’Aix en Provence, il y invita Pierre Marty. Son intérêt pour la psychosomatique l’a amené à écrire de nombreux articles et livres traitant de ce sujet.
A cette même époque, Monique Pinol Douriez, Professeur de psychologie clinique à la faculté d’Aix en Provence, s’est intéressée à cette clinique, a côtoyé régulièrement les cliniciens de l’IPSO-Paris et a transmis cet intérêt à ses étudiants, dont certains sont devenus membres de la SPP et de L’IPSO-Med.
Plus tard Jean Michel Porte, psychiatre, psychanalyste titulaire formateur de la SPP a pris le relai en devenant membre formateur de l’IPSO-Paris et en essaimant la clinique et la théorie psychosomatique de l’Ecole de Paris sur Nice et dans la région par le biais de séminaires et d’écrits.
Dans cette dynamique, Jacqueline Loriod, compagnon de route des premières heures de Pierre Marty qui, pour se rapprocher de sa fille, vient s’installer à Sophia-Antipolis et organise très régulièrement chez elle, avec Jean Michel Porte, un séminaire sur la psychosomatique qui a vu défiler, P. Marty, M. Fain, M. de M’Uzan, Benno Rozenberg, Claude Smadja, Gérard Szwec, Marilia Aisenstein, Robert Asséo, Rosine Debray, Diane l’Heureux le Beuf et bien d’autres, sur de nombreuses années.
Jean Claude ELBEZ qui s’est intéressé, dès les débuts de sa formation de psychiatre, en 1975, aux groupes Balint animés par Jacques Caïn dans le cadre de la Clinique Psychiatrique du Pr JM Sutter. Il y ‘’rencontre’’ la relaxation psychanalytique de M. Sapir et devient secrétaire de l’Institut de Psychothérapie à Médiation Corporelle (un groupe qui rassemblait Robert Julien, Robert Jarret, Jacqueline Depied et Georges Benkoula). Il s’agissait là d’une époque bénite où l’on pouvait découvrir dans les couloirs de la clinique psychiatrique des psychanalystes SPP, des Lacaniens, des phénoménologues à la Binswanger, des relaxateurs, des systémiciens, des communicationnels, des bioénergiticiens, des sexologues, des chimiothérapeutes, des thérapeutes familiaux et de couples, des conseillères conjugales etc…. Une pépinière des possibles à portée de pensée d’étudiants avides.
C’est dans ce contexte qu’en 1986 JC Elbez découvre le livre « L’enfant et son Corps » et rencontre l’un de ses auteurs, Léon Kresler. Ce dernier lui conseille de prendre rendez vous avec P. Marty, ce qui fut fait en 1987. La question était posée : pourquoi une structure telle que l’Hôpital de la Poterne des Peupliers existe-t-elle à Paris et pas à Marseille ? C’est après six années de déambulations kafkaïennes dans les couloirs du ministère de la santé que le Centre d’Etudes et de Soins En Psychosomatique (CESEP) voit le jour à Marseille en tant que centre expérimental. Les thérapeutes de ce Centre sont toutes et tous psychanalystes ou psychanalystes en formation, pour la majorité dans une société de l’API et font leur formation à l’IPSO-Paris (Hervé Aubin, Robert Babeau, Eric Sauvaget, Brigitte Wendling, Anne Foïs et Jean Claude Elbez). C’est dans ce cadre que Jacqueline Loriod est venue au CESEP tous les mois faire des séminaires sur l’investigation et la lecture des textes de P. Marty. Claude Smadja y était régulièrement invité à faire des séminaires sur les concepts centraux de la psychosomatique de l’Ecole de Paris.
Le CESEP a montré son dynamisme de 1992 à 1996 mais dû arrêter de fonctionner du fait d’un problème administratif, alors que l’évaluation faite par la Caisse d’Assurance Maladie des BdR voulait pérenniser cette structure car toutes leurs évaluations montraient, pour les patients suivis, un plus de soin pour un gain sur les coûts. Une unité de l’INSERM, le CEMKA avait, de son côté, montré le gain très significatif de qualité de vie des patients suivis.
Les séminaires se sont poursuivis dès 1997 sur Aix en Provence et de nombreux membres de l’IPSO-Paris vinrent nous rendre visite (Benno Rozenberg, Claude Smadja, Gérard Szwec, Marilia Aisenstein, Robert Asséo, Marina Papagiorgiou, Irina Adominicaï…) Grâce aux séminaires et suivis de cas mensuels assurés par Jacqueline Loriod, pendant près de dix ans,des demandes de cursus à l’IPSO-Paris se firent jour et Claude Smadja vint assumer un travail de supervision de cas, très régulièrement, pendant une dizaine d’années.
C’est grâce à ce travail qu’en 2011 dix thérapeutes créèrent le Centre rotonde : Christelle Amiratti, Hélène Casanova, Myriam Boubli, Audrey Burtey, Anaïs Elbez, Jean Claude Elbez, Pierre Lombard, Marie Konicheckis, Julien Obadia, Esther Picard, et un peu plus tard Julien Amy suivi de Samantha Livolsi Ganivet.
Le 11 septembre 2014, les quatre titulaires formés à l’IPSO-Paris, Myriam Boubli, Pierre Lombard, Jean Claude ELBEZ et Brigitte Wendling créent l’IPSO-Méditerranée. Claude Smadja et Linda Smadja ont joués un rôle central dans cet acte de naissance de l’IPSO-Med dont ils sont désormais membres d’honneur.
A ce jour, le bureau de l’IPSO-Med est ainsi constitué :
Président : Jean Claude Elbez
Vice-Présidente : Myriam Boubli
Trésorier : Pierre Lombard
Secrétaire : Brigitte Wendling
Le premier samedi de chaque mois trois séminaires sont proposés :
D’ici la rentrée de septembre 2018, un site IPSO-Med verra le jour pour annoncer toutes les activités scientifiques, proposer des conférences en ligne, des textes théoriques ainsi que des informations concernant la clinique psychosomatique dans la région, en France et à l’international puisque l’IPSO-Med est membre de l’Association International de Psychosomatique Pierre Marty (l’AIPPM) que JC Elbez préside actuellement.
Historique de l’IPSO - Méditerranée
Jean-Claude ELBEZ
2018
C’est dans le contexte local que doit se resituer la création de l’IPSO-Méditerranée. Pour ce faire nous ferons appel à des personnes et des dates.
Tout d’abord Jacques Caïn qui fut une personnalité centrale dans l’univers psychanalytique local lié à la SPP. Il a été longtemps Président du Groupe Méditerranéen de la SPP. En 1985, lors des quatrième Rencontres Psychanalytiques d’Aix en Provence, il y invita Pierre Marty. Son intérêt pour la psychosomatique l’a amené à écrire de nombreux articles et livres traitant de ce sujet.
A cette même époque, Monique Pinol Douriez, Professeur de psychologie clinique à la faculté d’Aix en Provence, s’est intéressée à cette clinique, a côtoyé régulièrement les cliniciens de l’IPSO-Paris et a transmis cet intérêt à ses étudiants, dont certains sont devenus membres de la SPP et de L’IPSO-Med.
Plus tard Jean Michel Porte, psychiatre, psychanalyste titulaire formateur de la SPP a pris le relai en devenant membre formateur de l’IPSO-Paris et en essaimant la clinique et la théorie psychosomatique de l’Ecole de Paris sur Nice et dans la région par le biais de séminaires et d’écrits.
Dans cette dynamique, Jacqueline Loriod, compagnon de route des premières heures de Pierre Marty qui, pour se rapprocher de sa fille, vient s’installer à Sophia-Antipolis et organise très régulièrement chez elle, avec Jean Michel Porte, un séminaire sur la psychosomatique qui a vu défiler, P. Marty, M. Fain, M. de M’Uzan, Benno Rozenberg, Claude Smadja, Gérard Szwec, Marilia Aisenstein, Robert Asséo, Rosine Debray, Diane l’Heureux le Beuf et bien d’autres, sur de nombreuses années.
Jean Claude ELBEZ qui s’est intéressé, dès les débuts de sa formation de psychiatre, en 1975, aux groupes Balint animés par Jacques Caïn dans le cadre de la Clinique Psychiatrique du Pr JM Sutter. Il y ‘’rencontre’’ la relaxation psychanalytique de M. Sapir et devient secrétaire de l’Institut de Psychothérapie à Médiation Corporelle (un groupe qui rassemblait Robert Julien, Robert Jarret, Jacqueline Depied et Georges Benkoula). Il s’agissait là d’une époque bénite où l’on pouvait découvrir dans les couloirs de la clinique psychiatrique des psychanalystes SPP, des Lacaniens, des phénoménologues à la Binswanger, des relaxateurs, des systémiciens, des communicationnels, des bioénergiticiens, des sexologues, des chimiothérapeutes, des thérapeutes familiaux et de couples, des conseillères conjugales etc…. Une pépinière des possibles à portée de pensée d’étudiants avides.
C’est dans ce contexte qu’en 1986 JC Elbez découvre le livre « L’enfant et son Corps » et rencontre l’un de ses auteurs, Léon Kresler. Ce dernier lui conseille de prendre rendez vous avec P. Marty, ce qui fut fait en 1987. La question était posée : pourquoi une structure telle que l’Hôpital de la Poterne des Peupliers existe-t-elle à Paris et pas à Marseille ? C’est après six années de déambulations kafkaïennes dans les couloirs du ministère de la santé que le Centre d’Etudes et de Soins En Psychosomatique (CESEP) voit le jour à Marseille en tant que centre expérimental. Les thérapeutes de ce Centre sont toutes et tous psychanalystes ou psychanalystes en formation, pour la majorité dans une société de l’API et font leur formation à l’IPSO-Paris (Hervé Aubin, Robert Babeau, Eric Sauvaget, Brigitte Wendling, Anne Foïs et Jean Claude Elbez). C’est dans ce cadre que Jacqueline Loriod est venue au CESEP tous les mois faire des séminaires sur l’investigation et la lecture des textes de P. Marty. Claude Smadja y était régulièrement invité à faire des séminaires sur les concepts centraux de la psychosomatique de l’Ecole de Paris.
Le CESEP a montré son dynamisme de 1992 à 1996 mais dû arrêter de fonctionner du fait d’un problème administratif, alors que l’évaluation faite par la Caisse d’Assurance Maladie des BdR voulait pérenniser cette structure car toutes leurs évaluations montraient, pour les patients suivis, un plus de soin pour un gain sur les coûts. Une unité de l’INSERM, le CEMKA avait, de son côté, montré le gain très significatif de qualité de vie des patients suivis.
Les séminaires se sont poursuivis dès 1997 sur Aix en Provence et de nombreux membres de l’IPSO-Paris vinrent nous rendre visite (Benno Rozenberg, Claude Smadja, Gérard Szwec, Marilia Aisenstein, Robert Asséo, Marina Papagiorgiou, Irina Adominicaï…) Grâce aux séminaires et suivis de cas mensuels assurés par Jacqueline Loriod, pendant près de dix ans,des demandes de cursus à l’IPSO-Paris se firent jour et Claude Smadja vint assumer un travail de supervision de cas, très régulièrement, pendant une dizaine d’années.
C’est grâce à ce travail qu’en 2011 dix thérapeutes créèrent le Centre rotonde : Christelle Amiratti, Hélène Casanova, Myriam Boubli, Audrey Burtey, Anaïs Elbez, Jean Claude Elbez, Pierre Lombard, Marie Konicheckis, Julien Obadia, Esther Picard, et un peu plus tard Julien Amy suivi de Samantha Livolsi Ganivet.
Le 11 septembre 2014, les quatre titulaires formés à l’IPSO-Paris, Myriam Boubli, Pierre Lombard, Jean Claude ELBEZ et Brigitte Wendling créent l’IPSO-Méditerranée. Claude Smadja et Linda Smadja ont joués un rôle central dans cet acte de naissance de l’IPSO-Med dont ils sont désormais membres d’honneur.
A ce jour, le bureau de l’IPSO-Med est ainsi constitué :
Président : Jean Claude Elbez
Vice-Présidente : Myriam Boubli
Trésorier : Pierre Lombard
Secrétaire : Brigitte Wendling
Le premier samedi de chaque mois trois séminaires sont proposés :
- Lecture des textes princeps en psychosomatique animé par Pierre Lombard
- La psychosomatique du bébé hospitalisé animé par Myriam Boubli
- L’investigation psychosomatique animé par Jean Claude Elbez
D’ici la rentrée de septembre 2018, un site IPSO-Med verra le jour pour annoncer toutes les activités scientifiques, proposer des conférences en ligne, des textes théoriques ainsi que des informations concernant la clinique psychosomatique dans la région, en France et à l’international puisque l’IPSO-Med est membre de l’Association International de Psychosomatique Pierre Marty (l’AIPPM) que JC Elbez préside actuellement.